La main de la mort s'abat dans la nuit
Comme l'oiseau mort que l'on couche dans un lit
La froideur de mn âme condamnée
Résonne dans l'ombre, telle une bête égarée...
Lorsque sonne minuit vienne me chercher
Les douzes Cavaliers
Tous précédés
De leurs messagers
Pour ainsi m'emmener
Auprès du Maître incontesté
C'est ainsi que je m'en suis allée
Sans trembler, ni même respirer
La Mort m'attend en ces lieux
Un dernier regard, un dernier soupir, Adieu
J'ai jeté sur une feuille noire
Les mots déchirés
D'une âme en pleurs...
Et pour arracher le mal
J'ai écrit le plus douloureux poème,
Avec des mots qui crient
Le prenom de l'infâme...
Avec des mots qui hurlent
La déchirure du coeur
Avec des mots cruels
Qui écrasent sur la page
Les larmes d'une mère !
L'écriture
Comme un exorcisme
Pour que l'âme s'apaise
Que les souvenirs s'éffacent
Que le coeur oublie
L'enfant indigne !
La pluie tombe sur ce corps meurtri...
Un temps de pleurs un temps de songe...
La peur de n'être qu'un mensonge...
Perdue dans une profonde mélancolie...
Elle espère la réponse à ses douleurs...
Mais toujours s'effondre et de relève...
La vie n'a plus de saveur plus de couleur...
Juste celle du noir qui se révèle autour d'elle...
Le peur d'aimer le peur de ré-ouvrir son âme...
De refaire les erreurs et s'écouler en larmes...
Pour mêler un peu de sang et encore fuir...
Mais la pluie se renforce et l'alourdie...
Alors elle ferme les yeux et s'assombrie d'avantage...
Croit dans l'oublie mais reste sage et anéantie...
Petite fée ne sait pas qu'elle est son passage...
Le cri des pleurs et les larmes de sang...
Cesseront de s'abattre sur le vide...
La vie te libérera de ses maux...
De ta peine acérée naîtra un nouvel été...
être juste faible... Et causer encore le mal... C'est se détester encore... Et se ronger de l'intérieur... Pardon pour mes erreurs... Et mes espérances bien vaines... Mais la lâcheté... Me construit... Comme elle... Me détruit aussi... ne pas pouvoir assumer... C'est devenir un mensonge... Qui tôt ou tard... Se brisera... Face à la réalité... Et alors se rendre compte... Que tout n'est que néant... Et redevenir une ombre... Car au fond... On ne change pas...
Je me pose fragile et cassée...
Au creu de tes mains...
Accepter enfin le passé...
Et enfin me sentir bien...
Où sourire éclaire mon visage...
Et lueur de vie revient...
Enfin s'efface ma vie de nauffrage...
Et je reprend mon chemin...
Dans tes bras que j'avais tant espéré...
Ton amour m'envahit....
Enfin se sentir exister...
Et apprendre à apprécier la vie...
Merci...
Pas grand chose à dire...
C'est normal je suis heureuse...
Le noir s'est dissipé...
Je profite juste de la lumière...
Pourtant un jour tu as été heureux...
Conforté dans l'innocence de l'enfance...
Mais insouciance t'as quitté peu à peu...
Pour te laisser face à ce monde d'errance...
Lentement la tristesse t'as gagné...
Et les désillusions t'ont ensuite touché...
Les larmes de sang ont commencé à couler...
Seule issue pour un moment te libérer...
Malgrè tout tes problèmes...
Tu savais encore sourire...
Tu as su toucher mon âme...
Malgrè tous tes soupirs...
Je comprenais tes maux...
Pour les vivre aussi...
Et seul le flot des mots...
Me garde encore en vie...
Aujourd'hui tu n'es plus...
Juste des souvenirs qui vivent encore en moi...
Juste une âme qui s'est peu à peu perdue...
Mais au fond qui n'avait plus le choix...
Est ce égoiste d'avoir voulu te garder...
Face à ce mal être qui furtivement te bouffait...
Si maintenant tu en es libéré...
Alors je ne peux qu'accepter...
Mais le vide de ton absence me pèse...
Et tes mots résonnent encore en moi...
Comme un cri qui doucement s'apaise...
Mais je ne t'oublierais pas...
En fait j'ai la haine...
Contre ce putain de monde...
J'ai envie de hurler...
De tout casser...
Parce que c'est trop injuste...
Exprimer ce dégout profond...
Qui lentement m'emplie...
Face à tout ce qui fait...
Qu'on aime pas la vie...
